C’est en recevant cette culotte menstruelle que l’idée m’est venue. Vous parler d’une maladie, d’une IST plus précisément : le papillomavirus (HPV) ou « bébé cancer » comme je l’appelle. Un sujet méconnu/tabou, dont j’ai moi même fait la déplaisante expérience.
Il me semblait intéressant, voir important d’aborder le sujet, pour sensibiliser, mais aussi pour vous rassurer si vous entendez le « P word ». Quel rapport me direz-vous avec les culottes menstruelles ? Là il faudra être un peu patient(e) et attendre la fin de l’article. Haha je suis cruelle.
Tout d’abord, je tiens à remettre les choses dans leur contexte. Je ne suis pas médecin. Cet article peut comporter des termes mal utilisés, et n’est en aucun cas exhaustif quant aux informations sur le papillomavirus. Il s’agit avant tout de raconter mon expérience, partager mes déductions et vous informer afin de vous renseigner sur le sujet auprès de votre gynécologue. Hommes, Femmes et in between sont concernés par le papillomavirus et les éventuels cancers en résultant (col de l’utérus, vulve, pénis, anus). Pour plus d’informations, je vous invite à consulter ce site. Et vous encourage vivement a faire un contrôle tout les ans.
TIENS ?! UN PAPILLOMAVIRUS
Tout à commencer en 2016 avec un banal rendez-vous chez la gynéco. Nous avons effectué le frottis annuel recommandé, et le résultat annonce HPV. A ce moment là, ma gynéco ne s’alarme pas et m’explique de quoi il s’agit. J’en retiens que c’est un champignon que la plupart des jeunes filles de mon âge contractent, qui peut disparaître tout seul et qu’il suffit de refaire un frottis dans 6 mois. Mon amoureux aussi à le droit à un petit test de dépistage, parce que c’est transmissible, un peu comme une verrue ça peut venir de n’importe où.
Je retourne donc chez la gynéco, 6 mois plus tard, même constat : présence de HPV. En effet, elle m’explique qu’il existe « 3 stades » et qu’entre le 2ème et 3ème stade, c’est critique on se rapproche d’un cancer du col de l’utérus. Je tombe de haut, à 25 ans entendre le mot « cancer » ça vous met pas bien. Et voilà début 2017, elle me programme une colposcopie, une intervention chirurgicale au laser, pour prélever et déterminer si les cellules infectées sont pré cancéreuses ou non.
LA COLPOSCOPIE
Mis à part les dents de sagesse, je n’avais jamais eu d’intervention chirurgicale. Cette colposcopie, une intervention au laser permettant de prélever des bouts du col de l’utérus afin de réaliser un biopsie, (c’est à dire d’examiner la potentielle présence de cellules pré cancéreuses), n’était pas pour me rassurer.
J’ai du prendre un rendez-vous avec un gynécologue spécialiste de la colposcopie, puis une fois la date de l’opération fixée (le 14 février), avec l’anesthésiste de la clinique. J’appréhendais. Le jour J arrive, et le matin lavage complet à la bétadine puis direction la clinique. L’attente est longue avant l’opération. J’attends seule dans ma petite chemise d’hôpital. J’ai peur. L’opération se passe bien, plus de peur que de mal, la pression retombe. Mon amoureux vient me chercher on rentre en uber, parce que je suis encore groguie de l’anesthésie.
APRÈS L’OPÉRATION
C’est là que je vais vous parler des culottes menstruelles Sister Républic ! Ah vous l’attendiez avec impatience. Malgré le fait que l’opération se soit déroulée comme prévu, ça ne s’arrête pas là. En effet, le temps de la cicatrisation il y est recommandé un mois sans bain/tampons/cup/rapports sexuels, bref sans insertions de quoi que ce soit qui pourrait apporter des microbes et infecter la plaie en cicatrisation. Un bémol d’autant plus handicapants que les premiers jours surviennent quelques saignements, puis logiquement pour moi, les règles.
L’INTÉRÊT DES CULOTTES MENSTRUELLES
Je n’en ai pas le souvenir, mais je crois qu’en 2017 les culottes menstruelles n’existaient pas encore en France. Je n’en possédais donc pas. J’étais récemment passée à la cup et jusque là j’étais super ravie, mais quand on n’a pas le droit d’en mettre une comment fait-on ? J’ai donc utilisé des restes de serviettes hygiéniques conventionnelles. Pas très écologiques donc, pas très sain et surtout pas confortable du tout. L’effet couche je ne supportais déjà plus.
Depuis j’ai découvert les culottes de règles, et je peux vous dire que j’aurai été bien contente de connaître ça et d’en posséder à l’époque.Ce qui me parle ce sont les jolies culottes de Sister Republic, avec leur plumetis, leur coupe féminine et sexy. Je me dis que c’est un vrai plus pour se sentir jolie quand on est en convalescence, qu’on a accouché ou qu’on se sent chafouin quand on a ses règles. Mais il existe aussi des versions plus douillettes, pour les moments où on veut juste être réconfortée.
Chez Sisters Republic il existe pleins de jolis modèles pour la journée ou pour la nuit. Fabriquées dans des tissus certifié Oeko-Tex Standard 100, sans substances nocives, les culottes promettent une absorption maximale et respirante. Chaque modèle est décliné en 3 degrès d’absorption (light, medium, super). C’est une vraie solution écologique et minimaliste, car la culotte dure entre 5 et 7 ans.
Pour permettre de tenir une semaine de règles, la marque propose de constituer son packs et offre des réductions dès 3 culottes achetées. J’ai d’ailleurs moi-même un code de réduction à vous proposer MORRISSEYWILD15 vous offre -15% jusqu’au 25 septembre 2020.
ET AUJOURD’HUI ?
C’est comme s’il ne c’était rien passé. Tout a bien cicatrisé et je n’ai pas de séquelles. Bien sûr, je fais un suivi régulier avec ma gynécologue, comme ce qu’il est recommandé de faire papillomavirus ou pas.
J’ai arrêté la pilule depuis 2017, entre autre car je suis persuadée que la trop grande quantité d’hormones qu’elle contient a favorisé la présence du papillomavirus. On peut d’ailleurs lire dans les mises en garde contre les pilules contraceptives qu’elles favoriseraient les cancers du col de l’utérus (une source par ici). D’ailleurs le sujet est très tabou auprès du corps gynécologique, et les médecins ne sont pas toujours très bienveillants. Je vous recommande ce site pour vous aider à trouver un gynécologue à votre écoute, sans jugement et qui vous corresponde.
*
Voilà j’espère que cet article vous aura aidé. Je me suis dit que mélanger glamour photographique et sujet d’utilité publique était une bonne idée. Qu’en pensez-vous ?
N’hésitez pas à témoigner également si le sujet vous parle, ou à me poser des questions si vous en avez. Je vous rappelle que je n’ai pas de connaissances médicales et que je ne pourrais que répondre en fonction de mon expérience.
Je vous embrasse,
Prenez soin de vous.
Pauline M.W
*culotte reçue gratuitement
Excellent article. Moi même ai eu présence détectée du hpv. Par contre je croyais que c’était asymptomatique Chez les hommes ?
Bonjour Clem,
Mercii 🙂
Oui en effet ma gynécologue m’avait seulement conseillé de faire tester mon compagnon pour éviter une éventuelle recontamination, mais elle ne m’a jamais parler des risques qu’il pouvait aussi encourir.
J’ai lu ça lors de mes recherches pour écrire l’article sur le site « papillomavirus.org » que j’ai sourcé dans l’article. Après je ne pourrais pas t’en dire plus, il faudrait avoir l’avis d’un urologue. Je crois que les symptômes même chez la femme de la présence du HPV ne sont pas très développés dans les 1ers stades.