Punky Fish fait son cinéma 2

Salut, salut 🙂

Avec l\’article de il y a quelques semaines, j\’ai décidé de lancer une petite tradition sur mon blog, des critiques de cinéma le mardi. Maintenant que j\’ai reçu ma carte Pass Gaumont-Pathé je vais pouvoir me faire plaisir, même si je dois avouer que j\’ai un peu la flemme d\’y aller le soir…

Pour commencer, l\’Apolonide, souvenir d\’une maison close.

J\’ai trouvé le sujet de ce film très intéressant, il offre une réflexion sur les conditions des prostitués au XIXème, et l\’étude pseudo scientifique sur la constitution morphologique des prostituées comparée à celle des assassins qu\’on entr\’aperçoit à la fin choque par sa bêtise. Comme quoi, l\’être humain a décidément des idées bien inhumaines parfois.

La photographie, très travaillée donne à ce film quelque peu glauque une beauté supplémentaire et incontestable, même si j\’avoue il y a trop de femmes nues montrées gratuitement à mon goût.

J\’ai apprécié ce film, mais sans plus, car j\’ai trouvé l\’histoire un peu horrible. M\’enfin ce que je retiens c\’est la qualité de la composition des images, rien ne dénote.

Ensuite The Artist

Avant tout, j\’ai été bluffée par Jean Dujardin, habituée à le voir dans des rôles de débiles, j\’ai été cette fois émue et transportée par son jeu. Par certain moment il me faisait penser à Errol Flynn <3. Bérénice Béjo est elle aussi, tout aussi ravissante. L\’histoire, quant à elle, est émouvante mais un peu niaise, je pense que si le film était sorti dans les années 30 il n\’aurait pas plut. Son seul intérêt c\’est le fait que ce soit un film muet fait à notre époque, et que le réalisateur ait intégré une scène de bruit qui a tout son sens dans l\’histoire et qui renforce notre compassion à l\’égard du personnage.

Malgré tout je pense que c\’est un film à voir, rien que pour le chien qui est trop doudou x). Non, je décooneux, il est malgré tout très bien.

Et pour finir Polisse

Un film poignant, sur un sujet difficile qui nous confronte à la réalité et à toute son horreur. Comme pour the Artist, j\’ai été frappée par Joey Starr qui m\’a offert une autre vision de lui. Les autres acteur étaient eux aussi emprunt d\’une justesse qui a renforcé l\’intensité dramatique du film, cependant il semble tourner en rond et ne fait qu\’enchaîner descriptions des missions et la vie des policiers. On dirait que Maïwenn a improvisé le film petit à petit et filmé ce qui s\’offrait à elle. Et je dirai que c\’est le montage qui a rendu le film aussi touchant, car l\’enchaînement des plans donne du rythme au film, mais on se demande quand même « Mais où veut aller Maïwenn? » et « Est-ce qu\’elle sait vraiment écrire une histoire? ». Parce qu\’en ce qui concerne la réalisation je pense qu\’elle n\’a pas été mauvaise, et à su tirer de ces acteurs un jeu plus qu\’exact.

Voilà, j\’espère qu\’ils plairont :).

Et si vous avez des propositions de films à me faire (au ciné ou ailleurs) je suis preneuse !!

Bisous