Mes Lectures du Moment #2

liseuse-15Je vous retrouve pour la 2ème édition de Mes Lectures du Moment. Depuis que j’ai ma liseuse je prends beaucoup de plaisir à lire, car je ne me préoccupe plus de savoir si elle prendra autant de place qu’un livre tellement elle est pratique. Du coup je l’emmène partout au cas où j’ai 2min pour me poser. J’ai donc lu plusieurs ouvrages dernièrement, différents styles de lectures, voici ce que j’en ai pensé.

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L’Exposition Oscar Wilde : L’impertinent Absolu

oscarwilde-1Il était impensable que je n’aille pas la voir : une exposition entièrement dédiée à mon cher Oscar. Alors qu’il n’avait même pas eu le droit à une exposition célébrant le centenaire de sa mort en 2000, son petit fils Merlin Holland a décidé de regrouper quelques effets personnels et manuscrits pour reconstituer ce qu’était la vie d’Oscar Wilde à travers cette exposition au Petit Palais Oscar Wilde, L’Impertinent Absolu.

Etant interdit de prendre des photos durant l’exposition je ne peux que vous retransmettre mon ressenti (et quelques images du catalogue de l’exposition) et vous inciter à aller la voir, passionnés que vous êtes, ou simple novices, vous y apprendrez beaucoup. Continuer la lecture de L’Exposition Oscar Wilde : L’impertinent Absolu

La Danseuse, Stéphanie Di Giusto

Stéphanie Di Giusto, pour son 1er long métrage, nous offre un très beau film plein de poésie et d’harmonie. J’ai eu un véritable coup de coeur pour La Danseuse, un film qui relate la vie de la danseuse/chorégraphe/metteur en scène Loïe Fuller, danseuse de la Belle Epoque qui a su inventer un genre nouveau où les gestes, le tissus et les lumière jouent de concert pour offrir un spectacle impressionnant et féérique

ladanseuse06Dans l’ouest américain, Louise Fuller (Soko) rêve de devenir actrice. A la mort de son père, elle rejoint sa mère à New York où elle imagine les prémisses de sa danse Serpentine. Elle y fait la connaissance du compte Louis Dorsay (Gaspard Ulliel), qui deviendra son mécène et confident. Face au plagiat elle décide de se rendre à Paris, aux Folies Bergères pour peaufiner son spectacle et déposer un brevet. Alors que la gloire se fait sentir et que l’Opéra de Paris lui ouvre ses portes, elle prend sous son aile Isadora Duncan (Lily-Rose Depp), une danseuse américaine avide de gloire, qui n’aura aucun scrupule à lui voler la vedette.

Un très beau film où la chorégraphie se ressent jusque dans les plans et la dynamique du film. L’image est léchée, aux couleurs presque « renoiresques ». Stéphanie di Giusto, a créé un véritable univers onirique, où la danse est magique, les danseuses se transforme en nymphes qui courent dans les bois. Si la réalisatrice s’est permis quelques écarts, plus romanesques, quant à la biographie véridique de Loïe Fuller, elle a su transmettre la force et l’ingéniosité dont cette femme novatrice du début du XXème siècle a su faire preuve pour donner vie à son oeuvre, cassant complètement les codes esthétiques de l’époque en créant un personnage tout en puissance et fragilité, parfaitement interprété par Soko. La performance a d’ailleurs été extrême puisque Soko a elle même interprété toutes les chorégraphies, sans doublure pour plus d’implication et de véracité dans le personnage.

ladanseuse02Au delà de cette histoire d’une vie et d’une volontée hors du commun, et d’un désir insatiable de création, les diverses relations entre les personnages et leurs doutes sont plantés avec affirmation et viennent agrémenter légèrement le scénario, créant ainsi différents niveaux de lecture et différentes problématiques sans lourdeur.  Stéphanie Di Giusto, bien que novice dans le long métrage, a su s’entourer de grands noms du cinéma comme Benoît Debie, le chef opérateur et Alain Attal, le producteur, et donner vie à se projet ambitieux, véritable héritage de l’acharnement de Loïe Fuller.

Et vous quel est votre coup de coeur cinématographique du moment? 

Vous pouvez retrouver le film actuellement au cinéma, j’ai eu beau l’avoir vu en avant première, impossible de vous en faire la critique avant.

Je vous embrasser fort,

Pauline M.W

Mes Lectures du Moment

Je ne vous parle que très aléatoirement culture sur le blog, à mon grand regret puisqu’elle fait énormément partie de mon quotidien. Non pas sous une forme unique et intense, mais sous toutes ses formes : expo, cinéma, livres, etc. J’ai toujours eu l’habitude de lire, mais je ne lis pas très vite, et depuis quelque années mon rythme avait encore ralenti. C’était une de mes bonnes résolutions pour 2016, de lire plus. J’avais pas trop mal commencé, et un récent partenariat avec Publishroom, une maison d’édition, m’a fortement confortée dans l’idée d’intensifier le challenge.

J’ai d’ailleurs eu la chance de recevoir la liseuse Kobo Glo HD pour mon anniversaire, je vous en ferai une revue très bientôt pour vous expliquer comment ça marche, quels sont les avantages et les inconvénients de ce genre d’appareil. C’est la dessus que j’ai lu tous les livres dont je vous parle aujourd’hui. Je vous propose donc un petit résumé ainsi que mon avis sur les livres que j’ai lu dernièrement. Continuer la lecture de Mes Lectures du Moment

Dans les forêts de Sibérie

DLFS-c2016_NORD-OUEST_FILMS-photo_-_9J’ai eu la chance d’être invité à l’avant première du film Dans les forêts de Sibérie pour lequel j’ai eu un véritable coup de coeur. Safy Nebbou, le réalisateur, nous offre un très beau film sur la relation entre un homme (Rafael Personnaz) et la Nature. Adapté du roman éponyme de Sylvain Tesson, le long métrage Dans les forêts de Sibérie se permet quand même des libertés très appréciables qui confère au film une dimension universelle et philosophique, une réapropriation créative et personnelle de l’oeuvre littéraire.

Teddy, décide de quitter la France et le fourmillement des villes pour aller vivre en Sibérie, sur les bords du lac Baïkal. Il y achète une cabane au bord du lac et tente d’apprivoiser le climat rigoureux de l’hiver, tout se re connectant à lui-même et en vivant son rêve de beauté et de sérénité. 

DLFS-c2016_NORD-OUEST_FILMS-photo_-_7A l’image du film de Sean Penn Into the wild, Dans les forets de Sibérie confère à la Nature un rôle à part entière, qui orchestre le déroulement du film par ses tempêtes, son silence, sa saisonnalité et sa plénitude. Les images sont grandioses, filmés par des caméras emmitouflés pour résister aux températures glaciales ou par des drônes. Le réalisateur a lui aussi fait appel à un musicien de talent pour composer et diriger la bande originale du film : Ibrahim  Maalouf, qui a d’ailleurs composé la musique avec les images du film sous les yeux. Il a utilisé un morceau destiné à son album personnel pour le thème de fin. De là le fil rouge de la musique est né et a permis une création à rebours de la bande originale.

DLFS-c2016_NORD-OUEST_FILMS-photo_-_1-1Dans les Forêts de Sibérie relate une cohéxistence entre un homme et la nature, rien de plus. Une entrée immédiate dans l’aventure, sans surcharge de faits passés, de flashback pathétiques afin d’aborder le sujet de la vie dans la taïga sans détour et sans jugements. Rafael Personnaz a avoué n’avoir presque rien eu à jouer tant le sentiment de découverte s’imposait de lui même face aux situations dans la forêt glaciale de Sibérie. Certaines scènes sont prises sur le vif et d’autres totalement improvisées en fonction des paysages. Le film se passe volontiers de dialogues et ne perds pas en dynamisme. Bercées par la musique, les scènes sont ponctués par les craquements de la glace et nous offrent un vrai sentiment de quiétude et d’évasion.

En accorDans_les_forets_de_Siberied avec Sylvain Tesson, Safy Nebbou a su apporter sa patte à l’intrigue originelle du livre, transformer cette expérience solitaire en rencontres tout en gardant cette réconciliation avec l’enfant au fond de soi qui joue dans les bois et dans sa cabane.

Un film absolument ancré dans l’air du temps,  qui nous offre un véritable voyage alors que nous aurions vraiment besoin de nous déconnecter parfois et de recréer une « connectivité » humaine, de vivre dans le moment présent et pas dans l’appréhension de l’avenir. Pour aller plus loin dans cette réflexion je vous conseille le livre d’Eckhart Tolle : Le pouvoir du moment présent.

D’ailleurs Safy Nebbou prépare en ce moment son prochain film : l’adaptation de Celle que vous Croyez de Camille Laurens.

Retrouvez Dans les forêts de Sibérie en salle le 15 juin 2016

Et vous quel est votre coup de coeur cinématographique du moment? 

Je vous embrasse,
Pauline M.W

Sortir à Paris : Les Jeudis Arty

Avis aux Parisiens et Parisiennes, Une fois n’est pas coutume, je vous parle rarement d’expo, de conférences ou de sorties culturelles et c’est à tort car j’adore entre autre aller flâner au musée d’Orsay ou Jacquemart André (deux de mes espaces culturels préférés). Mais aujourd’hui il ne sera pas question de vieilles pontes de la peinture, je viens vous parler d’un super concept qui n’a lieu que 3 jours par an (en février, juin et octobre) : les Jeudis Arty. 
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 Les Jeudis Arty Qu’est ce que c’est ? 
 
Loin des sentiers battus de la Culture, Les Jeudis Arty propose un jeudi par mois (lors de ces 3 mois) une soirée artistique orchestrée autour de différentes galeries ou lieux artistiques où vous pouvez vous déplacer librement ou écouter une visite guidée autour des artistes présents, de thématiques précises ou plus généralement sur l’art contemporain.  Une façon véritablement ludique et originale de se cultiver et de passer une bonne soirée entre copains.
Pour cette nouvelle édition cinq thématiques de visites guidées variées vous sont proposées pour cette fois ci, pour les découvrir et réserver l’horaire c’est par ici. En plus les prix sont très abordables.
Cette année, si vous ne voulez pas louper la 6ème édition, la soirée aura lieu le 4 février dans le quartier du Marais de 18h à 22h pour le parcours nocturne des galeries et de 21h à 01h pour une soirée animés par des performers au Carreau du Temple.
Pour plus d’informations sur les galeries partenaires, les visites guidées, …
Rendez-vous sur le site des Jeudis Arty

J’espère que cette découverte vous a plu, je vous ferai un compte rendu de cette soirée. Comme je connais très mal l’art contemporain j’ai très envie de m’y rendre et d’en apprendre davantage.

 

J’ai choisi la visite guidée « 90 minutes pour comprendre l’art contemporain », j’espère pouvoir vous retransmettre ce que j’ai appris correctement.

 

Et vous qu’est ce qui vous tente comme thématique ?
Quelles sont les activités culturelles que vous aimez le plus?
Je vous embrasse,

Pauline M.W

Mes 8 Incontournables cinématographiques

Aujourd’hui je vous ai concocté une liste de 8 de mes films préférés pour avoir de quoi vous occuper pendant vos vacances. Bien loin d’être des films de Noël, ce sont cependant mes indispensables cinématographiques, mais je vous épargne quand même les classiques connus de tous tel Breakfast at Typhanies, Scarface et le Parrain car je ne vous ferai rien découvrir… même s’ils auraient bien leur place dans ma liste puisque je ne m’en lasse pas.

Il y en a pour tous les goûts, chaque époque cinématographique y est représentée et j’espère que vous ne vous arrêterez pas à l’année de production. J’ai un goût prononcé pour les vieux films, mais je trouve notamment que ce que je vous propose ne prennent aucune ride !

 
Les Disparus de Saint Agil, C. Jacque

C’est le film qui m’a fait aimer le cinéma comme je l’aime aujourd’hui. Il date de 1939 mais n’a pour moi pas pris une ride. C’est l’histoire 3 garçons dans le pensionnat de Saint Agil qui rêvent d’évasion et de l’Amérique et qui par le pacte secret de l’organisation des Chichecapons se promettent de partir ensemble, jusqu’au jour où l’un deux disparait mystérieusement une nuit du pensionnat : ses copains sont alors partageaient entre un sentiment d’abandon et de doute et décident de mener l’enquête et de partir à sa recherche. Dans ce film, j’adore le suspens, le dénouement aussi, les dialogues évidemment de Prévert et si vous êtes parents il est idéal à regarder avec des enfants de 7 ans ou plus.
Chéri, S. Frears

Si j’avais pu choisir une période de l’Histoire où vivre c’est bien la Belle Epoque. Ce film tiré de l’adaptation du roman du même nom de Colette est pour moi une combinaison de costumes somptueux et de douce tragédie conduit par deux acteurs sublimes : Michelle Pfeiffer et Rupert Friend. Un film romantique certes mais dirigé avec tellement d’habileté qu’il en devient un film à la fois Historique et moderne. Le côté « psychologique » du film est aussi habilement amené, car il met en exergue la mélancolie, certes différentes, de deux personnages littéralement opposés et les combine pour en faire quelque chose d’universel.
 
Les seigneurs de Dogtown, C. Hardwicke 
Alors là on est vraiment très loin des autres films dont je vous ai parlé. C’est un peu l’allégorie de mon adolescence, oui difficile à croire qu’une fille avec des robes chats et licornes est pu être il y à une petite dizaine d’années une skatteuse rebelle. En gros j’adore toujours autant ce film parce que l’image est belle, la bande son dingue et que j’ai toujours aimé les sports de glisse, et puis j’aime vraiment les biopics. Je crois aussi que c’est le 1er film qui m’a fait découvrir Emile Hirsch qui est littéralement un acteur que j’adore, aux multiples casquette. Pas besoin d’aimer les sports de glisse pour l’apprécier, et si ça peut vous convaincre, la réalisatrice à également fait le chapitre 1 de Twilight.
L’épouvantail, J. Schatzberg

Un des premiers films d’Al Pacino (#coeurchouchouAlPacino) aussi émouvant que subtil, clin d’oeil à la « Beat Generation » puisqu’on suit Al Pacino et son acolyte dans un road trip en stop à travers les Etats-Unis, chacun avec un but différent, une philosophie de vie différente, mais tout deux légèrement en marge de la société, souhaitant la réintégrer à sa façon, et combattre la solitude. Je le conseille vraiment au fan d’Al Pacino, car il joue
Le fantôme de l’Opéra, J Schumacher
Je suis une grande fan des comédies musicales tant pour la musique que pour les histoires à l’eau de rose et je pourrai en regarder tous les jours des nouvelles si c’était possible. The Phantom of The Opera est, avec West Side Story, la comédie qui berçait mon enfance : ma mère les écoutait en repassant. En plus je trouve son adaptation cinématographique très fidèles, avec des acteurs/chanteur bien choisis et on est littéralement happé dans l’histoire. Pour les férus de cinéma il y a même une adaptation plus spychédélique du Phatom de l’Opéra par Brian De Palma : Phantom of the Paradise.

Control, A. Corbijn

Un autre biopic, comme je les aime, sur le groupe Joy Division, célèbre groupe anglais des années 70. En plus de raconter les débuts du groupe, il axe le film sur le leader, Ian Curtis, et survole le mal-être qui le rend si charismatique. Perdu entre 2 amours et ses crises d\’épilepsie, le chanteur crée les tubes qui feront la notoriété du groupe, et le film est ponctué des mélodies les plus connues, placées aux bons endroits de la narration.
Il est cruellement personnel, mais nous attire jusqu’au bout. Les fans de rocks anglais adoreront l’ambiance so British en noir et blanc, et les petites maisons en briques (rouges).
Les amours imaginaires, X. Dolan

Un film drôle, onirique, mais terriblement réaliste dans la justesse des personnages, de par la réalité crue des réactions et des différents caractères. Un film très loin du cliché sur les amours impossibles, tout ça dans l’atmosphère rétro de Montéral chère à Xavier Dolan et avec une bande son à la fois vintage et moderne.

 

Elephant, G. Van Sant

Ce que j’aime dans ce film, c’est qu’il ne se passe rien mais que nous sommes tenus en haleine du début à la fin tellement chaque détail à son importance. Gus Van Sant, loin d’être manichéen, réussi à exprimer la détresse de ses protagonistes sans pour autant les rendre pathétique ou mauvais et nous dévoile finalement une histoire où la différence et l’oppression est propre à chacun : une histoire d’outsiders touchante et poignante, mais qui nous renvoie la solitude des autres au visage. Pour celles et ceux qui voudraient en voir plus je vous conseille aussi Paranoid Park et Mala Noche, Gus Van Sant étant un de mes réalisateurs fétiches.

 
 

J’espère que ma sélection vous a plu, j’ai toujours un peu peur de ne pas vous intéresser avec mes articles de cinéma, mais c’est une vraie passion pour moi et ça occupe une grande partie de mon temps.

N’hésitez pas à me dire si vous les avez vu et si vous avez aimé, mais également à partager vos indispensables cinématographiques à vous.

Je vous embrasse, passez de bonnes vacances !

Pauline M.W

Lazing on a sunday afternoon #1

Salut les filles,
Aujourd’hui je reviens avec une toute nouvelle rubrique qui m’a été inspirée par « Les 5 jolies choses » de Mode & The City et « 7 Things » de Hello it’s Valentine, Lazing on a sunday afternoon. Le dimanche c’est typiquement le jour où j’adore lire les articles de ce genre car je suis bien au chaud chez moi à regarder de belles photos, et c’est aussi le jour où je peux profiter de mes dernières trouvailles ou repenser aux bons moments dans la semaine. Il est donc logique que je le glisse dans le titre. Voici donc les choses dont j’ai envie de vous parler en ce dimanche.
1. Les Coussins Madura x Paul & Joe
La grande fan de Paul & Joe et de déco que je suis ne pouvais pas passer à côté de cette collaboration ultra british et super rétro. Le gros plus de ces coussins, c’est qu’en plus d’avoir la qualité Madura, ils sont réversibles et proposent un motif vraiment différent de l’autre côté. Toute la collection sur le site de Madura.

2. Magic in the Moonlight de Woody Allen
Toujours fan des films de Woody, j’ai trouvé celui là drôle et poétique. Les acteurs britaniques ont toujours, je trouve, ce talent discret mais indéniable de nous rendre accro malgré nous. Je ne pensais pas apprécier autant Colin Firth, mais il traduit avec tellement de justesse et de sobriété cette douce critique du rationnel. Il arrive à traduire finalement le concept même de Woody Allen : l’intellectuel qui aime être enchanté. Je vous le conseille vivement !
3.  EKJO
Il a quelques semaines, j’ai été invitée dans la toute nouvelle boutique EKJO qui a ouvert à Boulogne récemment afin de découvrir la créatrice et la marque autour d’un verre.
EKJO est une créatrice coréenne qui habite en France depuis plusieurs années et travaille avec des tissus raffinés et de qualité dans ses ateliers parisiens.
Mais la surprise c’est que l’ont peut retrouver les collaborations d’EKJO avec d’autres marques comme Chie Mihiara pour les chaussures ou Fine Collection pour le cachemire, ainsi que de petits créateurs de maroquinerie ou de bijoux soigneusement sélectionnés pour garder l’esprit chic et épuré de la marque.
4. Tricot & Crochet
J’ai appris à tricoter quand j’étais petite fille et voyant défiler sur pinterest et instagram des tas d’objets home made et adorables j’ai voulu m’y remettre plus sérieusement et même apprendre le crochet. Ce dernier n’étant pas encore assimilé, je me contente d’échantillons d’entrainement, mais j’espère bientôt réaliser des pièces plus complexes comme un doudou pieuvre ou un beau bonnet. Si vous êtes experte de ces travaux manuels n’hésitez pas à partager vos sites, tutos, préférés.

5.  Ma petite jupe Naf – Naf 
Etonnant, mais vrai. Je suis rentrée dans une boutique Naf-Naf et j’ai succombé. Ayant délaissé  ces marques à la fois pas données et souvent de mauvaise qualité, je me suis surprise à rentrer dans la boutique et à trouver de jolies pièces très convenables tant au niveau du prix que de la qualité. J’aime notamment cette jupe midi en texture un peu combinaison de plongée que j’étais obligée de ramener à la maison.
J’espère que cet article vous plaît et que vous aimerez le retrouver plusieurs fois par mois, n’hésitez pas à me le dire en commentaire et à partagez vos coups de coeur de la semaine.
Je vous fais de gros bisous, bonne soirée,

Pauline M.W

Pauline M.W fait son cinéma #15 : Yves Saint Laurent

Les temps sont durs au cinéma en ce moment… J’ai pensé m’évader en allant voir Yves Saint Laurent, la version avec Pierre Niney de la Comédie française et j’ai été vraiment très déçue.

Si le film est haut en couleur et en belles robes, ce qui n’est pas sans me déplaire : les collections y sont joliment représentées, il est néanmoins véritablement creux.
Les banales informations que tout le monde connait sur le créateur nous sont rabâchées et le film se perd dans d’innombrables détails sur son homosexualité, sa toxicomanie et son génie, mais aucune évolution, aucune psychologie du personnage, heureusement qu’une scène sans intérêt nous apprend sans subtilité qu’il est quelque peu « maniacodépressif »…  Tout ça nous le savons, et nous voulons en savoir plus, aller au delà des faits connus du moins concerné des spectateurs.
Par dessus le marché, le film traîne en longueur dans les nombreuses soirées mondaines et les tromperies de St Laurent et de Bergé… Les scènes de tensions sexuelles extrêmes auraient eu plus d’impact si elles n’étaient pas tombées dans le « je montre du sex mais sans nudité ». Le spectateur n’est pas idiot au point qu’on ait besoin de montrer que l’amant de Lagerfeld déboutonne le pantalon de St Laurent, le jeu des regards était suffisamment éloquent pour qu’on ait saisi ce qu’il se passait.

Je salue cependant le travail d’acteur de Pierre Niney qui malgré sa très très vague ressemblance avec le créateur a réussi avec une époustouflante adresse à reproduire la voix, et ses intonations, de Yves saint Laurent.

Je suis bien déçue malgré un casting épatant. J’ai maintenant hâte de voir la version avec Gaspard Ulliel.

Et vous, avez vous vu le film?
Vous l’avez trouvé comment?
Pauline M.W