Pauline M.W fait son Cinéma #3 : Drive

Cela fait déjà 2 semaines que je l’ai vu, mais mardi dernier après une paresse incontrôlable j’ai préféré rester chez moi à regarder Walace et Gromit plutôt que de retourner le voir… et au final je n’ai pas non plus écrit de critiques sur le fameux Drive.
Drive, titre que l’on prononce aussi vite que si l’on recevait une claque. Et, une claque c’est bien justement ce qu’est ce film.
Quand on lit le synopsis: un homme, cascadeur au cinéma le jour, chauffeur pour braqueurs pendant son temps libre, on s’imagine immédiatement le film d’action qui attire les spectateurs à l’aide de cascades rocambolesques, de courses poursuite sans fin et de nanas court-vêtues. Eh bien non ! Ce n’est pas Fast & Furious. Justement, Drive re visite le genre et nous offre une délicieuse dynamique qui joue avec nos émotions en alternant scènes à grande vitesse et scènes à suspens où chaque minute semble une heure. L’angoisse est telle, qu’on se retrouve plongé aux côtés du divin Ryan Gosling, personnage ambivalent qui oscille entre sa part d’ombre et de lumière.
Si le rythme empêche l’ennui, la photographie n’est pas négligeable non plus puisqu’elle offre à nos yeux des plans d’un esthétisme indéniable que les silences ou la musique planante de Kavinsky ravivent avec subtilité et intensité.
Bref, je n’ai rien à reprocher à ce film, si ce n’est l’actrice que je ne trouve pas exceptionnelle (ou mise à son avantage), du coup, le « Love at first sight » devient quelque peu tiré par les cheveux. Mais après tout, l’histoire d’amour dans ce film est un petit peu secondaire, ce que montre avant tout le réalisateur c’est une espèce de solitude, de désir de fuir la routine d’un homme moderne. Cependant le mystère plane sur les motivations et la situation du driver: « Pourquoi a t-il choisit de servir de conducteur à des voleurs? » L’argent? il n’en dépense pas. Le goût du risque? il paraît toujours impassible. Après tout, le pourquoi du comment compte t-il vraiment, quand, pendant tout le film, n’est juste captivé(e) par l’intensité et la qualité des images devant soi?


C’est tout pour aujourd’hui, mais avant je vous propose une petite parodie de The Artist que je trouve vraiment bien faite, même si l’humour ne vole pas haut, pour la voir suivez ce lien.



Voilà, je vous souhaite une bonne soirée et à bientôt.
Punky Fish & barnabey

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